DESCRIPTION DES ACTIVITÉS

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VOLET 1 : Labyrinthe artistique (2010)
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VOLET 2 : Poésie durable (2011)

VOLET 1 – LES ATELIERS LABYRINTHE ARTISTIQUE

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PUBLIC
  • Milieu communautaire
  • Résidents du quartier Centre-Sud et public de L’Écho d’un Fleuve 2010
  • 100 participants directs aux ateliers
  • Plusieurs centaines de spectateurs dans l’espace public
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
  • Échanger sur la démarche artistique
  • Démystifier la pratique artistique
  • Initier à la pratique artistique
  • Transmettre des savoir-faire pratiques
  • Stimuler la création artistique des résidents et des artistes
  • Renforcer le sentiment d’appartenance au quartier
DISCIPLINE
  • Théâtre et vidéo
FORMAT
  • 5 ateliers de création, d’apprentissage et d’échange de 2h chez les organismes partenaires du quartier Centre-Sud, répartis sur 4 fins de semaines (mai 2010)
  • Une fin de semaine de présentation publique dans les rues du quartier Centre-Sud et chez les organismes partenaires (juin 2010)
PRODUCTION ET RESTITUTION PUBLIQUE
  • Une pièce de théâtre présentée lors de L’Écho d’un Fleuve 2010
  • 90 portraits vidéo diffusés lors de L’Écho d’un Fleuve 2010 et chez un organisme partenaire

L’édition 2010 de L’Écho d’un Fleuve a réuni une centaine d’artistes et 2300 personnes sur une fin de semaine (10, 11, 12 juin).

Deux œuvres présentées dans le parcours Dédale et Fiction étaient issues des ateliers de création du Labyrinthe Artistique : la performance théâtrale Chevreuil de Geneviève L. Blais (en collaboration avec Catherine Léger) ainsi que l’œuvre vidéo 30 Screen Tests de Steve Giasson. Le mois précédent L’Écho d’un Fleuve, ces trois artistes ont invité la communauté du Centre-Sud à participer à des ateliers de création pour réaliser des œuvres collectives.

Vidéo de L’écho d’un Fleuve 2010

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CHEVREUIL (MAI-JUIN 2010)
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  • De Geneviève L. Blais (metteur en scène) et Catherine Léger (auteure)
  • 10 participants
  • 2 ateliers et 3 représentations publiques

L’œuvre théâtrale de Geneviève L. Blais et Catherine Léger explore les thèmes de la séduction et de la sexualité en prenant pour toile de fonds le quartier Centre-Sud. Les artistes ont organisé des rencontres ludiques pour susciter un partage d’expérience et collecter des informations sur leur perception de la séduction.

Dix participants ont assisté à deux ateliers sous forme de 5 à 7 sur la terrasse du Café Touski.

Après une mise en contexte de la démarche artistique des artistes, un questionnaire sur la séduction a été remis à chaque participant. Les données collectées grâce au questionnaire et à la discussion ont nourri l’imaginaire des artistes pour leur travail de création.

Par la suite, les participants étaient invités à assister à la performance finale présentée in situ dans le Café Touski et dans la rue lors du parcours Dédale et Fiction de L’Écho d’un Fleuve. Brouillant la frontière entre réel et fiction, la performance faisait interagir sur place spectateurs et comédiens (Marie-Ève Huot, Jean-Moïse Martin et Estelle Richard). Les scènes de rue ont nécessité des recherches et négociations (parfois ardues !) avec les résidents pour utiliser un balcon et un escalier comme coulisse et lieu de représentation.

365 personnes ont assisté aux représentations.

Partenaires :

  • Coopérative et Café Touski (espace pour les ateliers, les répétitions et la performance)
  • Théâtre Espace Libre (prêt de matériel)
  • Compagnie de théâtre CIRAAM (espace de répétition)

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30 SCREEN TESTS (MAI-AOÛT 2010)
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  • De Steve Giasson
  • 90 participants
  • 3 ateliers, une présentation publique, une publication, une exposition

L’artiste s’est inspiré de la pratique du screen test (test d’écran), utilisée lors des auditions pour choisir les acteurs de cinéma. Andy Warhol s’est servi de cette technique courante à Hollywood pour produire des courts-métrages mettant en scène de nombreuses figures newyorkaises dans les années 1960. Le travail de Steve Giasson pose la question de la visibilité, du vedettariat et de l’image dans la société contemporaine.

Les résidents du quartier Centre-Sud ont été invités à participer à la création d’une œuvre vidéographique : en devenant le sujet d’un « portrait-vidéo » ou bien en s’initiant à la manipulation d’une caméra professionnelle pour filmer le making of du projet. Trois ateliers ont eu lieu chez des organismes partenaires.

Lors du parcours Dédale et Fiction de L’Écho d’un Fleuve, les vidéos étaient diffusées en grand format sur le mur de l’École Jean Baptiste Meilleur et sur des moniteurs installés dans deux fenêtres d’appartement. Elles ont également été projetées et diffusées dans les fenêtres de l’organisme communautaire Coup de Pouce jusqu’à la fin août.

Partenaires :

  • DARE DARE (espace pour les ateliers)
  • Maison de la culture Frontenac (espace pour les ateliers)
  • Centre d’artistes PRIM (prêt de matériel)
  • Université de Montréal (prêt de matériel)
  • École Jean Baptiste Meilleur (diffusion)
  • Coup de Pouce Centre-Sud (diffusion)

VOLET 2 – POÉSIE DURABLE

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PUBLIC
  • Milieu communautaire
  • Les résidents du quartier Centre-Sud et le public de L’Écho d’un Fleuve 2011
  • 133 participants directs aux ateliers
  • Plusieurs centaines de passants spectateurs
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
  • Acquérir des notions de base sur les arts
  • Contribuer au développement d’œuvres interactives
  • Démystifier le rôle de l’artiste
  • Redécouvrir le quartier et son patrimoine architectural
DISCIPLINE
  • Photographie, arts interdisciplinaires
FORMAT
  • 3 ateliers de 30-45 min chez des organismes partenaires du quartier Centre-Sud (mai-juin 2011)
PRODUCTION ET RESTITUTION PUBLIQUE
  • Édition d’un Feuillet de médiation distribué aux participants des ateliers
  • Une installation interactive publique dans la rue Ontario durant une fin de semaine (juin 2011)
  • Une publication et soirée de lancement (novembre 2011)
  • Une exposition sur la rue Ontario (mai-sept. 2012)

Le volet 2 des ateliers Labyrinthe artistique s’intitulait Poésie Durable. Elle s’arrimait à l’édition 2011 de l’Écho d’un Fleuve qui a rassemblé 1164 spectateurs venus assister à des présentations d’art performance, de danse in situ, d’installations visuelles et sonores et de parcours de signalétique urbaine. La thématique de cette édition interrogeait le rapport entre espace intérieur des habitations et espace extérieur de la ville, au point de rencontre entre intimité et dévoilement public.

Les ateliers de médiation culturelle se sont déroulés en quatre temps : une activité de préparation à l’évènement L’Écho d’un Fleuve, une activité de création durant l’évènement, des activités de restitution sous forme d’une publication et une exposition de rue.

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LES ATELIERS D’ART URBAIN

3 ateliers
43 participants
Trois ateliers d’initiation inspirés par les principes de l’éducation populaire ont été menés par un médiateur culturel dans trois organismes communautaires :

  • au Centre Lartigue, qui propose des activités d’éducation des adultes et francisation, pour un groupe multiethnique de 24 participants (25 à 40 ans) ;
  • à Coup de pouce Centre-Sud , un organisme d’éducation populaire, pour un groupe de 11 participants en alphabétisation (de 30 à 90 ans) ;
  • au Club de marche des résidents des Tours Frontenac, pour un groupe de 8 participants de 60 à 90 ans.

Ces ateliers thématiques de 30 à 45 min visaient à préparer des résidents du quartier à la rencontre avec l’œuvre La Grue de cadrage à traction poétique, présentée le mois suivant lors de l’évènement L’Écho d’un Fleuve.

Lors de ces ateliers, les participants recevaient un apprentissage théorique et pratique sur les arts dans la ville et sur le rôle de l’artiste dans les pratiques contemporaines. Les professeurs et animateurs des centres communautaires accompagnaient les participants lors des ateliers.

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LA GRUE DE CADRAGE À TRACTION POÉTIQUE : OEUVRE INTERACTIVE
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  • 3 jours de présentation publique
  • 90 participants directs
  • Des centaines de passants spectateurs

Dans le cadre du parcours déambulatoire IN/EX: Parcours hors les murs, six « cellules artistiques » étaient proposées aux spectateurs-marcheurs lors de l’édition 2011 de L’Écho d’un Fleuve.

L’une d’elles, s’intitulait La Grue de cadrage à traction poétique : il s’agissait d’une œuvre interactive mobile installée sur la rue Ontario, entre le métro Frontenac et la rue Parthenais. Trois artistes ont été embauchés comme médiateurs culturels pour accompagner la Grue.

Un bras articulé muni d’un cadre permettait de réaliser des prises de vue d’une scène ou d’un détail oublié de la rue Ontario. Les participants (les « contremaîtres » de la Grue) étaient invités à justifier leur choix de cadrage. Ce témoignage était enregistré puis consigné par écrit. Créant des points de vue originaux sur le quartier, cette œuvre incitait à regarder sous un nouvel angle le paysage du quotidien urbain.

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CADRER LE RÉEL : LANCEMENT DE LA PUBLICATION
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  • 35 personnes présentes au lancement

Cadrer le Réel est un livret d’art collectif édité à 250 exemplaires. Il regroupe les photographies et propos recueillis lors de la sortie publique de la Grue de cadrage à traction poétique.

Ce livret tente de dévoiler la poésie et l’imaginaire du quartier Centre-Sud « à travers le regard et l’imaginaire des résidents et passants du quartier ».

La soirée de lancement a eu lieu en novembre 2011 et a rassemblé 35 personnes. De nombreuses copies ont été distribuées aux participants, dans des lieux de diffusion artistique et culturelle, dans des universités, dans le réseau de la médiation culturelle, ainsi que sur la scène nationale et internationale.

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POÉSIE DURABLE : EXPOSITION DE TROTOIR
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  • Vu par des centaines de passants sur 3 mois et demi

Poésie Durable marque la fin du projet de médiation culturelle Labyrinthe artistique.

Le 10 mai 2012, quinze cadres ont été installés sur la rue Ontario, entre les rues Iberville et Dufresne. Ils reprenaient les vues, cadrages et commentaires des participants à l’atelier Grue de Cadrage à traction poétique. Chaque cadre était orienté en fonction des prises de vue des participants et une citation reprenant l’explication de leur choix de prise de vue était gravée sur le cadre.

Cette installation a été conçue comme la « mémoire poétique » du projet. Elle visait à « nourrir le regard des passants » lors de leurs trajets quotidiens en leur proposant divers points de vue sur le quartier Sainte-Marie.